- macassar
-
• 1817; nom du chef-lieu de l'île des Célèbes1 ♦ Huile de macassar : huile de coco parfumée à l'essence d'ilang-ilang, utilisée autrefois comme cosmétique. Ellipt Les coiffeurs « ne vendent pas seulement le Macassar » (Balzac).2 ♦ (1925) Ébène d'une variété au bois brun veiné de noir, appréciée en ébénisterie et marqueterie.Makassar ou Macassar(auj. Ujungpandang) (détroit de) passage entre les Célèbes (Sulawesi) et Bornéo (Kalimantan).————————MacassarV. Makassar.⇒MACASSAR, subst. masc.A. — Précieuse variété d'ébène brun veiné de noir, provenant d'Indonésie. Carrosserie en macassar ; meuble en macassar. Elle installe, là-bas, un fumoir pour millionnaires gastralgiques, orange, noir et vert, avec du galuchat et du macassar (ARNOUX, Gentilsh. ceinture, 1928, p. 165):• —.... il a joué, enfant, avec des bouts de planches, des déchets de baguettes d'encadreur et distingué la feuille d'érable de la loupe d'orme, le macassar du palissandre avant d'épeler ses lettres.ARNOUX, Paris, 1939, p. 184).B. — Huile de macassar ou macassar. Huile parfumée provenant de la pulpe d'un fruit exotique, utilisée au XIXe siècle comme cosmétique. Et la crème de Cathay a fait presqu'autant de bruit que l'huile de Sévigné et que l'huile de Macassar (Obs. modes, 1820, V, p. 31).C. — LING. Idiome malayo-polynésien parlé au sud-ouest des Célèbes. (Dict. XIXe et XXe s.).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1. 1817 huile de Macassar (Brevet pris le 29 oct. par A. Naquet et L. Mayer ds Bull. de la Société d'encouragement pour l'ind. nat., XVI, 312 ds QUEM. DDL t. 21); 1837 le Macassar (BALZAC, C. Birotteau, p. 339); 2. 1873 «idiome des îles Célèbes» (Lar. 19e); 3. 1925 «ébène brun sombre» (MORAND, Eur. gal., p. 134). De Macassar, port des îles Célèbes, en Indonésie.
macassar [makasaʀ] n. m.ÉTYM. 1837, huile de Macassar; du nom du chef-lieu de l'île des Célèbes.❖1 Anc. || Huile de macassar : huile (cit. 7) de coco parfumée à l'essence d'ilang-ilang, utilisée autrefois comme cosmétique. — Ellipt. || Le macassar.0 Depuis quelque temps, les coiffeurs me disent qu'ils ne vendent pas seulement le Macassar, mais toutes les drogues bonnes à teindre les cheveux, ou qui passent pour les faire pousser.Balzac, César Birotteau, Pl., t. V, p. 339.2 (XXe). Variété très précieuse d'ébène, brun sombre veiné de noir.3 (1873). Langue malayo-polynésienne parlée par les populations du sud des Célèbes.
Encyclopédie Universelle. 2012.